Val de susa : la bataille ne fait que commencer

Une manifestation nationale était convoquée hier dans le Val de Susa ou une véritable guérilla fait rage depuis des années (les premières manifs remontent à 1996 !!) pour s’opposer au chantier de construction d’une ligne à grande vitesse. 70000 personnes étaient présentes selon les organisateurs. Cette manif intervient après que le piquet a été attaqué et évacué par 2000 flics le 2 juillet. La Maddalena à été réoccupée !

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Une manifestation nationale était convoquée hier dans le Val de Susa ou une véritable guérilla fait rage depuis des années (les premières manifs remontent à 1996 !!) pour s’opposer au chantier de construction d’une ligne à grande vitesse. 70000 personnes étaient présentes selon les organisateurs. Cette manif intervient après que le piquet a été attaqué et évacué par 2000 flics le 2 juillet. La Maddalena à été réoccupée !

Infos supplémentaires et fotos :
http://rebellyon.info/Lyon-Turin-2000-policiers.html
en italien :
http://www.notav.info/

Notav Lyon-Turin : manifestation du 3 juillet dans le Val Susa

La zone du chan­tier à été bou­clée avec bar­riè­res, bar­be­lés, blocs de ciment... et res­sem­ble plus un check-point pales­ti­nien.

En fait ce sont trois mani­fes­ta­tions qui ont démarré de Chiomonte, Exil, Giaglione. Il y avait 70.000 per­son­nes selon les orga­ni­sa­teurs. La police a fermé l’auto­route pour soi-disant des rai­sons de sécu­rité : plutôt par peur que les mani­fes­tants puis­sent lancer des pier­res depuis le viaduc (mais on verra que sont les poli­ciers eux-mêmes sur le viaduc qui ont lancé des gre­na­des lacry­mo­gè­nes et même des pier­res).

Un groupe des mani­fes­tants a réoc­cupé La Maddalena (évacuée le 2 par la police) en situa­tion stable et avec peu de ten­sion.

Actuellement il y a trois fronts de « gué­rillas ». D’autres avec des détours dans les mon­ta­gnes ont encer­clé la zone des chan­tiers. Énormément de gre­na­des lacry­mo­gè­nes ont été lan­cées à hau­teur d’homme ou depuis l’héli­co­ptère, et aussi le canon à eau a été mis en action contre les mani­fes­tants. La riposte s’est faite avec des fusées signa­lé­ti­ques, des pétards arti­sa­naux (’bombe Carta’), des fron­des... Les cama­ra­des se sont reliés dans le bois pour char­ger et res­pi­rer.

La police dit qu’elle a eu 50 bles­sés (on ima­gine des éraflures), et il y en a eu un parmi les ouvriers. Au moins un cama­rade a été blessé sérieu­se­ment à la cuisse par un lacrymo, deux par des fla­sh­balls (un a le nez cassé, l’autre un bout de menton déta­ché) et beau­coup d’autres ont été plus légè­re­ment bles­sés.

La police n’arri­vant pas à conte­nir tout les fronts, elle a com­mencé à lancer des pier­res du viaduc, et elle a même allumé un feu dans le bois pour faire sortir les mani­fes­tants...


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