La générosité de la ville de Marseille

Jeudi matin un important incendie s’est déclaré dans un immeuble de la cité des Flamants, dans le 14° arrondissement de Marseille au nord de la ville.

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Jeudi matin un important incendie s’est déclaré dans un immeuble de la cité des Flamants, dans le 14° arrondissement de Marseille au nord de la ville.

L’incendie qui s’est déclaré vers 7h30 du matin [1], prévenus par des ouvriers les pompiers ont envoyés 17 camions de secours et une soixantaine d’hommes. A leur arrivé le feu, parti du second étage, s’était propagé jusqu’au huitième. Ce dernier a été maîtrisé environ une heure plus tard.

Comme nous l’apprend la Provence, le bilan des blessés est fort heureusement léger, une dizaine de personnes ont été légèrement blessées ou choquées. Par contre au niveau matériel c’est assez catastrophique pour ce quartier popluaire.
Suivant le quotidien "dix familles et 38 personnes ne pourront pas réintégrer leur appartement et devront être relogés."

Ce que ne dit pas la Provence c’est que sur ces personnes beaucoup n’avaient pas d’assurance, ou une assurance minimale, elles ont donc tout perdu. Une prise en charge (obligatoire) pour les reloger a été entamée, mais elles vont débarquer dans des logements complètement vides et beaucoup de ces familles n’ont pas les moyens de racheter les meubles, les vêtements et l’électroménager indispensables pour vivre dignement.

Dans sa grande mansuétude la ville s’est proposée de dédommager généreusement ces victimes de 150 € par famille !!
A Marseille on appelle cela galéjer, quand on est gentil et se foutre de la gueule du monde quand on est plus réaliste.

Du coup un appel à cotisation a été lancé parmi les habitants de la cité afin de réunir les éléments indispensables pour que les victimes de l’incendie puissent se vêtir, dormir et avoir de quoi conserver des aliments. Dès que l’on a une adresse de contact on la publie.

Comme quoi il ne faut pas attendre après nos élus, qui ne servent vraiment pas à grand-chose en dehors de se faire élire, et plutôt arriver à se dépatouiller sans eux.


[1Voir l’article de la Provence Marseille : un incendie à la cité des Flamants

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