L’UNESCO considère comme positive la nouvelle loi vénézuélienne pour l’éducation

L’UNESCO estime que la nouvelle Loi Organique d’Éducation (LOE) approuvée par l’Assemblée Nationale du Venezuela le 14 août dernier, suit ses recommandations matière d’équité des genres dans le processus éducatif. Cette loi a récemment déclenchée une polémique dans le pays sud-américain.

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L’UNESCO estime que la nouvelle Loi Organique d’Éducation (LOE) approuvée par l’Assemblée Nationale du Venezuela le 14 août dernier, suit ses recommandations matière d’équité des genres dans le processus éducatif. Cette loi a récemment déclenchée une polémique dans le pays sud-américain.

La Commission Vénézuélienne de Coopération avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (Unesco), considère que la nouvelle Loi Organique d’Éducation (LOE) vénézuélienne est un bon instrument pour la transformation du système éducatif, qu’elle est en faveur de la consolidation des principes humanistes et de la défense des droits de l’homme dans les enceintes politiques, économiques, culturelles et écologiques.

Dans un bulletin de presse émis par l’UNESCO, l’organisme considère que la LOE est fondamentale pour maintenir des éléments d’égalité dans le processus éducatif et pour reconnaître les médias comme des instruments essentiels pour le développement de ce processus.

Le texte signale les améliorations de cette loi dans la conception de l’université, après avoir inclus dans la communauté universitaire du personnel administratif et ouvrier, comme garantie de participation à l’institution.

De la même manière, l’organisme qualifie comme positif que l’État vénézuélien réalise une inversion prioritaire de croissance progressive annuelle pour l’éducation, comme l’élimination du paiement de l’inscription dans toutes les institutions officielles et la fixation du prix de l’inscription dans les institutions privées.

L’Unesco maintient sa position en faveur de la LOE, pour garantir la stabilité d’exercice de la profession enseignante, de la liberté académique, du droit à l’orientation, le caractère obligatoire de l’éducation physique, de l’agro-écologie, des arts, du sport, de la récréation, de la communication et de la santé et de l’actualisation permanente du curriculum vénézuélien.

D’autre part, le communiqué mets en avant les avancées de l’État vénézuélien dans la conceptualisation de l’école comme un espace ouvert pour la production et le développement intérieur, la formation intégrale, la création et la créativité, la promotion à la santé et à la lutte contre la dispersion de la connaissance.

Dans ce sens, l’Unesco met en avant l’effort de l’État vénézuélien pour surpasser l’évaluation disciplinaire en la constituant comme rapport du processus démocratique, participatif, continu, intégral, coopératif, systématique, quali-quantitatif, entre autres et que le processus prend en considération l’histoire sociologique du pays.

La Loi Organique d’Éducation a été promulguée le 15 août dernier par le président vénézuélien, Hugo Chávez. Elle a été approuvée par l’Assemblée Nationale de ce pays le jour précédent et a été publiée dans la Journal Officielle vénézuelien le 16 août.

Chávez a dit que cette Loi cherche à sauver la morale et l’identité du Vénézuela grâce aux centres éducatifs de cette nation.

La LOE, a été critiquée par les secteurs de l’opposition vénézuélienne qui ont appelé à plusieurs manifestations pour la repousser et qui l’ont utilisée comme excuse, ainsi que l’a dénoncé le gouvernement, pour déstabiliser la démocratie au sein de la nation.

Source TeleSur

Traduction : Renaud