Equateur - Le président Correa libéré par le peuple équatorien après avoir été séquestré par la police - Récit de la journée du jeudi 31 septembre

Le président équatorien, Rafael Correa, a été séquestré durant plus de 10 heures par les policiers qui se sont soulevé ce jeudi contre son gouvernement.

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Le président équatorien, Rafael Correa, a été séquestré durant plus de 10 heures par les policiers qui se sont soulevé ce jeudi contre son gouvernement.

traduction de la page http://www.kaosenlared.net/noticia/ecuador-urgente-secuestrado-presidente-correa-declarado-estado-excepci

Correa après avoir été attaqué aux gaz lacrymogènes


Premières déclarations de Rafael Correa après sa libération

Le président équatorien Rafael Correa a assuré que les policiers qui se sont soulevé ce jeudi contre son Gouvernement et l’ont maintenu prisonnier durant plus de 10 heures, étaient infiltrés au service de l’ex-président Lucio Gutiérrez.

"Il s’est vite découvert (...). Les vrais motifs sont sortis : ’personne n’a augmenté les soldes comme le gouvernement de la Révolution Citoyenne’, ils m’ont crié ’Menteur, c’est Lucio (Gutiérrez) !’. Les gens de Lucio, infiltrés, incitant à la violence. Quelle irresponsabilité !" a dit Correa lors de sa première apparition publique depuis qu’a commencé la tentative pour le renverser.

"L’Armée a du venir nous récupérer(...). Il y a beaucoup d’infiltrés de partis bien connus qui veulent conspirer" a-t-il ajouté.

Il a certifié que la loi de Services Publics, approuvée la nuit de mercredi à jeudi et qui était, selon les rebelles, l’unique raison de leurs actions, ne sera pas abbrogée.

"Bien entendu, la loi ne sera pas révoquée,. Avec le dialogue, tout, avec la force, rien", a-t-il dit.

Il a exprimé sa profonde tristesse pour les pertes humaines, et a demandé une minute de silence pour les morts au cours de l’opération de sauvetage.

"Les conspirateurs de toujours ont séquestré le président et pour le libérer, des frères équatoriens sont tombés. C’est un jour de profonde tristesse que je ne pensais jamais vivre dans mon gouvernement de paix (...). La Police a été manipulée. Je vous demande de démarrer la réunion par une minute de profond silence, pour ceux qui sont tombés".

Il a redit que les policiers rebelles ne sont pas tout le corps, mais seulement une petite partie.


Récit d’un courageux

Le chancelier équatorien, Ricardo Patiño, a relaté aux medias de communication de son pays comment il s’est approché des abords de l’hôpital policer de manière pacifique pour sauver le président, en compagnie de milliers de personnes.

"Des milliers de gaz lacrymogènes et finalement avec la plus grande tranquilité, avec une attitude pacifique, nous arrivons aux portes de l’hôpital et des milliers de personnes", a-t-il affirmé.

Il a expliqué la manière violente et aggressive avec laquelle il fut reçu dans le centre de santé, où les policiers rebelles maintenaient emprisonné le leader équatorien.

"J’ai dit que j’allais sortir le président, ils nous ont répondu avec des gaz lacrymogènes, et ils m’ont frappé à la tête", a-t-il déclaré.


Le président Rafael Correa vient d’être libéré au cours d’une opération menée par les Forces Armées - Le président d’Équateur sort de sa séquestration à l’hôpital policier - 21h30 heure équatorienne

Le président équatorien, Rafael Correa, est sorti à 21h25, après dix heures et demi, de sa séquestration l’hôpital de la police nationale à Quito, au cours d’une opération de sécuritñe réalisée par les militaires de l’armée équatorienne, qui a du récupérer le président dans des conditions très difficiles.

Le président Corre est sorti de l’hôpital, escorté par son garde personnel, après un affrontement violent entre les militaires et les policiers putschistes, qui a démarré à 20h46 et a duré jusqu’à 21h25.

Le véhicule du président a pu sortir dans un convoi de plusieurs voitures avec des éléments militaires, qui ont pu abandonner l’hôpital après l’expulsion des policiers rebelles qui ont agi contre le président Rafael Correa.

Le président a quitté les lieux dans une chaise roulante, avec un masque à gaz, étant donnée la grande quantité de gaz lancés par les policiers rebelles.

Le président est entouré de quelques membres de son cabinet et des membres des troupes qui lui sont restées loyales.

L’opération a été menée conjointement par les membres du GIR, du GOE et des Forces Spéciales de l’Armée.

Le président équatorien a supporté aujourd’hui le soulèvement de la police nationale, contre son gouvernement et l’ordre établi, en raison de la législation tendant à égaliser les salaires et les avantages des serviteurs de l’État, en supprimant des décorations et des rentes aux policiers et militaires équatoriens.

La foule est en train de fêter la nouvelle face au palais présidentiel.


Urgent : l’armée équatorienne réalise une opération de sauvetage pour sortir le président d’Équateur - 21h06 heure équatorienne

Un contingent très important de militaires d’élite de l’armée équatorienne a pris d’assaut les alentours de l’hôpital policier et a accéder aux premières chambres du rez-de-chaussée.

Les policiers et militaires ont échangé des tirs de balles de caoutchouc. Il y a plusieurs blessés, et pour l’instant ils ne sont pas arrivés jusqu’au site où est séquestré le président de la République.

Le président d’Éqauteur est protégé par le GAO, qui n’a pas participé à la protestation policière.

Un membre de l’équipe de Ecuavisa aurait été blessé au cours des manifestations. Les Forces Armées ont réussi à entrer dans l’hôpital mais on ne sait pas ce qu’il s’y passe. Par moments les rafales de balles diminuent, mais pour reprendre aussitôt de plus belle.

Ce sont des moments cruciaux dans ce qui pourrait être la tentative de récupération du président Correa.


Urgent : des militaires équatoriens commencent à arriver sur le site où le président d’Équateur est retenu prisonnier - 20h46

Un convoi d’un peu plus de 30 camions militaires, remplis de soldats armés et équipés, ont commencé à monter jusqu’à la zone de l’Hôpital de la Police, situé sur les rues Mariana de Jesús y Avenida Occidental, avec l’intention d’entourer la caserne de police et de procéder à la récupération du président Rafael Correa.

Selon des rapports de notre envoyé spécial situé dans les rues du 10 Août et Cuero y Caicedo, ils sont sortis du Collège Militaire, afin de remonter l’avenue Mariana de Jesús.

Les militaires sont maintenant arrivés, la police est en train de reculer et la population avance vers l’hôpital. La police tire à balles réelles sur les manifestants.


Les réseaux sociaux utilisés comme arme contre le coup d’État en Équateur - 20h32

Quito - Des milliers de personnes du monde entier ont rejoint aujourd’hui, en quelques heures, le groupe du réseau social Facebook ("No al golpe de Estado en Ecuador" - "Non au coup d’État en Équateur"), qui condamne le coup d’État contre le président Rafael Correa en Équateur. Il est suggeré de se connecter avec ce groupe.

Facebook est utilisé comme canal d’information et de mobilisation alternative, où les activistes favorables au président équatorien chargent des vidéos et des photos, des liens vers des publications de journaux et de télévisions pour dénoncer la situation et rompre le cercle médiatique.

De la même manière, des milliers de personnes actualisent et partagent constamment de l’information sur un autre réseau social, Twitter, au travers duquel le président vénézuelien Hugo Chávez condamne le coup d’État en Équateur.

Et quelques heures plus tôt, le gouvernement de Correa l’avait également utilisé pour déclarer l’état d’exception dans le pays.

Les réseaux sociaux ont démontré leur efficacité dans des situations semblables lors du coup d’État au Honduras, lorsqu’ils se sont convertis en une alternative de communication face au discours des grands médias.


Des affrontements entre membres de l’escorte présidentielle qui cherche à récupérer le président d’Équateur et les policiers putschistes - 20h14 heure équatorienne

Ces dernières minutes, 20h00, un grave affrontement s’est déclenché aux portes de l’hôpital policier, entre un groupe de policiers putschistes et les membres de l’escorte présidentielle qui tenter de sortir le président équatorien, qui se trouve séquestré dans ce lieu par des policiers mutins.

Des grenades lacrymogènes ont été lancées, on a entendu des tirs de la part de policiers rebelles, alors que les dirigeants policiers traitent de garantir la sortie du président.

Cet incident a empêché la sortie du président Rafael Correa de la maison de santé.


Le chancellier Patiño, blessé à la tête par des policiers mutins - 20h14 heure équatorienne

Les policiers putschistes ont agressé aujourd’hui le ministre équatorien des relations extérieures, Ricardo Patiño, ce qui lui a causé une blessure à la tête et l’a amené à être hospitalisé, selon les propose d’une source gouvernementale à l’agence Efe.

Patiño présentait des tâches de sang sur la chemise au moment d’entrer à l’hôpital Métropolitain.

Selon Agustín Armas, attaché de communication de Patiño, le chef de la diplomatie est sorti de la chambre de l’hôpital de la Police où est retenu le chef de l’État, Rafael Correa, et a été agressé quand il a voulu y retourner.

Armas a dit qu’il a été informé de ce qui s’est passé par une personne qui accompagnait Patiño, qui a vu que "quelques policiers se sont approchés et l’ont frappé, lui cassant la tête".

"Ils lui cassent la tête, puis il sort d’ici et va à l’hôpital Métropolitain" où il reçoit une attention médicale, a-t-il signalé.

Des manifestants regroupés dans l’hôpital Métropolitain ont déclaré aux agences de presse qu’ils ont été alertés par un fonctionnaire de la possible arrivée de militaires, et que pour cela ils leur ont demandé d’abandonner le lieu.

Correa est toujours dans l’hôpital de la Police, où il est arrivé après être sorti du Régiment Quito, où il avait récriminé les policiers pour leur action et souligné qu’il ne cèderait pas dans son intention de changer les structures du pays.

La crise s’est déchainée après que les policiers de troupe se sont soulevés dans le régiment Quito contre la réduction des avantages professionnels et la protestation s’est étendue à plusieurs villes du pays.


Urgent : des incidents éclatent dans la zone de l’Hôpital de la Police - 19h22 heure équatorienne

Un grave affrontement entre policiers et sympathisants du président équatorien, Rafael Correa, aux alentours de l’Hôpital Policier de Quito, à eu lieu il y a quelques minutes, avec l’envoi indistinct de grenades lacrymogènes et de tirs contre les manifestants de la part des uniformes, qui maintiennent séquestré depuis près de 9 heures le président Rafael Correa.

Le conflit sérieux a démarré à 18h45 lorsqu’un groupe important de manifestants s’est posté aux alentours de l’hôpital, et a commencé à acclamer le président Correa, qui est sorti à une des fenêtres de la maison de santé, provoquant un énervement des policiers qui ont commencé à lancer des pierres, des balles et des grenades contre les manifestants pro-gouvernement.

Le problème a pris de nouvelles proportions, désormais on compte plusieurs blessés et on entend de très nombreux tirs et la zone est recouverte par un épais nuage de gaz.

Les policiers rebelles auraient provoqué une embuscade contre les manifestants civils, en postant les femmes au premier rang, afin qu’elles soient les premières à attaquer les citoyens, tandis que les policiers appuient l’assaut par des grenades et des tirs.

Les incidents ont laissé des blessés dans les rues avoisinantes, notamment la Mariana de Jesús et l’Avenue Occidentale, et ceux-ci sont secourus par d’autres manifestants ou sont emmenés à l’hôpital Métropolitain.

Les policiers mutins n’ont permis l’entrée d’aucun fonctionnaire d’État, alors que dans les rues avoisinant le Palais du Gouvernement se trouve un foule de soutiens au président équatorien.

Le président équatorien est séquestré par les policiers rebelles et par le personnel médical de l’hôpital policier qui ne lui permettent pas de salir, depuis 9h30.


L’ex-avocat de l’ex-président Lucio Gutierrezdirige l’attaque contre la télévision publique d’Équateur

L’ex-avocat de Lucio Gutierrez, Pablo Guerrero, dirige l’assaut sur les installations de TV Ecuador, ce que confirme la théorie du président équatorien Rafael Correa selon laquelle Gutierrez fait partie du groupe qui a conspiré pour réaliser ce coup d’État.


Des manifestants putschistes prennent d’assaut la télévision publique

Un groupe d’un cinquantaine de putschistes, menés par l’avocat Pablo Guerrero, sont en train de prendre d’assaut le bâtiment de la télévision publique. Ce sont des manifestants liés à l’ex-président Lucio Gutierrez. L’opposition d’ultra-droite équatorienne tombe définitivement le masque et démontre son implication dans la tentative de coup d’État. Le fascisme cherche à renverser le gouvernement d’Équateur. Les émissions n’ont pas été coupées, du moins pour le moment.


Les policiers putschistes se dirigent vers les installations de la télévision publique

La télévision publique équatorienne, TV Ecuador, annonce que des policiers putschistes se dirigent vers ses installations. Ils redoutent qu’ils coupent les antennes de transmission et qu’ils prennent possession du bâtiment.


Des manifestants tentent de rompre le cordon putschiste et de conduire un camion jusqu’à l’hôpital de la police

Des journalistes de TeleSUR ont informé que les manifestants, concentrés aux portes de l’Hôpital où est séquestré le président Correa, tentent d’amener un camion jusqu’aux portes de l’hôpital avec l’intention d’en extraire le Président de la République. Il paraîtrait que les putschistes reculent peu à peu, tandis que la population, chaque fois plus nombreuse, avance jusqu’à l’hôpital. Les policiers lancent des pierres et des bâtons contre les manifestants, car apparemment ils viennent à manquer de grenades lacrymogènes.


Le gouvernement rapporte la mort d’une personne

Le gouvernement d’Equateur a déclaré la première mort d’une personne en conséquence des évènements déclenchés par la tentative putschiste. La répression augmente. Les partisans de Correa continuent à affluer vers le lieu où est séquestré le président. Ils affirment qu’ils ne s’en iront qu’en compagnie du président.


La Colombie ferme ses frontières avec l’Équateur

Le président d’Equateur a annoncé la fermeture de toutes ses frontières avec l’Equateur, jusqu’à ce que la situation se normalise. J.M. Santos a montré son soutien au gouvernement de Correa et a condamné la tentative putschiste.


Des milliers de citoyens se concentrent aux environs immédiats de l’hôpital où est séquestré Correa.

Le peuple équatorien a répondu à l’appel des forces gouvernementales, et est sorti dans la rue pour défendre la démocratie équatorienne. Des milliers de personnes se concentrent dans les alentours de l’Hôpital de la Police est séquestré le président Correa. Les manifestants sont réprimés durement par les putschistes. Le nombre de blessés augmente.


Les États-Unis condamnent le soulèvement policier en Equateur mais sans parler de coup d’État, tout comme l’OEA

Les États-Unis ont finalement émis un communiqué condamnant le soulèvement policier produit en Equateur et a déploré la violence, mais sans pour autant mentionner un coup d’État contre le présidente Rafael Correa.

TeleSur a consulté à ce propos l’universitaire mexicain Luís Hernández qui a souligné que les États-Unis surveilleront cela de près, certainement, mais sans indiquer quel type de vigilance. "Dans le cas du Honduras, cette vigilance a signifié l’appui aux putchistes".

L’universitaire a signalé que le communiqué étasunien doit être vu avec précaution. Il faut signaler que l’OEA n’a pas non plus qualifié la situation actuelle dans la nation sudaméricaine de coup d’État.

"Ces policiers n’agissent pas seuls" a déclaré l’universitaire.


La police lance des gaz lacrymogènes contre la population

TeleSUR a annoncé une recrudescence de la répression de la part de la police aux portes de l’hôpital où est séquestré Correa. Une groupe important se dirige vers ce même hôpital pour "sauver" Correa qui demeure retenu par les forces policières qui, selon Correa, auraient tenté d’entrer dans sa chambre pour l’agresser.


CONAIE (Confédération des nationalités indigènes d’Equateur) dénonce "les actions de la droite qui, cachée, fait partie d’une tentatice de coup d’État.

Par un communiqué, la Confédération des Nationalités Indigènes d’Equateur (CONAIE) a dénoncé ce qu’elle a appelé une "tentative de coup d’État".

Lire le communiqué complet à l’adresse suivante (espagnol) :
http://www.kaosenlared.net/noticia/ecuador-conaie-rechaza-intento-golpe-estado-contra-correa


Chávez affirme que le président Correa est en danger de mort en ce moment

Le premier magistrat national Hugo Chávez, s’est exprimé cet après-midi sur la chaîne TeleSur, et a manifesté son soutien au Président de l’Equateur, Rafael Correa. "Il m’a confirmé qu’ils le tiennent emprisonné".

Le président vénézuelien a affirmé avoir parlé avec Rafael Correa qui le tient informé qu’il est dans une salle de l’hôpital avec à peine une assistante, un officier et deux ou trois membres de sa sécurité. "L’hôpital est pris, j’ai donné des instructions à l’ambassadeur pour qu’il tente d’entrer, et ils l’ont repoussé très violemment."

"Depuis ce matin je suis en contact avec Cristina (Kirshner, présidente de l’Argentine), avec Evo (Morales, président de la Bolivie), avec Lula (président du Brésil), nous aimons l’Equateur, et nous avons vu Correa supporter l’agression de forces étrangères, à ce moment-là une agression colombienne, nous avons vu Correa dans ce régiment soulevé (ce matin, Correa a visité un régiment de police soulevé, là où il a reçu une grenade lacrymogène), essayant une médiation pour pacifier la situation" a affirmé Chávez, qui a aussi déclaré que cette nuit à Buenos Aires aura lieu une réunion des présidents des pays qui forment l’UNASUR.

"Seuls les équatoriens pourront sauver la démocratie d’Equateur" a déclaré Chávez en exprimant ses vœux que la situation n’empire pas, en la comparant au coup d’État au Honduras. "Depuis l’extérieur nous soutiendrons de toute notre l’âme, notre cœur, nos os, mais j’ai foi en les Forces Armées d’Equateur".

Le président a déclaré que Correa lui a confessé qu’il est "’disposé à mourir’, il m’a dit qu’il n’y avait pas de commandement, qu’il avait parlé avec quelques chefs intermédiaires de la police, qui ont exigé certaines choses, et il leur a dit qu’une fois qu’ils le relâcheront, il les recevra, il leur a demandé de le laisser aller jusqu’à son palais, et ensuite il les recevra, mais il est très difficile de pense que tout cela ait pour seul motif les revendications salariales (but affiché de la manifestation de policiers), Nicolás était en train de sortie, avec Nestor Kirchner, et le ministre des Affaires Étrangères de Bolivie est parti pour l’Equateur il y a une heure, vers un aéroport de l’intérieur du pays, et maintenant il m’appellent et me disent que la police a pris tous les aéroports. Derrière tout cela, il y a des leaders politiques".

Chávez, qui a vécu un traitement similaire avec le coup d’État dont il a été la victime en 2002 a prié pour la paix en Equateur, même si selon lui il paraît bizarre que le Haut-Commandement Militaire d’Equateur n’ait toujours pas assumé sa position. "Mon Dieu ! C’est leur commandant en chef qui se trouve en danger de mort en ce moment".


Le commandant des Forces Armées Equatoriennes déclare : Nous respectons l’État de Droit et nous sommes s Se pronuncia el Comandante de las FFAA Ecuatorianas : Respetamos el Estado de Derecho y estamos subordonnés au président Correo"

Le Général Ernesto Gonzalez a appelé ceux qui ont déstabilisé l’Equateur à déposer les armes afin que se maintienne l’État de Droit. González, Commandant des Forces Armées a déclaré que l’Armée est une institution de protection des garanties. "C’est pour ce la que nous respectons l’État de Droit. Nous sommes subordonnés à l’intérêt national et à la plus grande autorité nationale, qui est le président de la République, Rafael Correa".


UNASUR appuie le président d’Equateur Rafael Correa

Le secrétaire Général de l’Union des Nations Sudaméricaines (UNASUR), Néstor Kirchner, a signalé qu’en Amérique du Sud il n’est pas tolérable, sous aucun aspect, que les gouvernements élus démocratiquement se voient mis sous pression et menacés par des secteurs qui ne veulent pas perdre leurs privilèges.

Le secrétaire Général de l’Union des Nations Sudaméricaines (UNASUR), Néstor Kirchner, a exprimé dans un communiqué de presse "le ferme engagement et la plus absolue solidarité" du bloc régional avec le président d’Equateur, Rafael Correa, "face à la tentative de retournement de l’ordre constitutionnel de la part de secteurs corporatifs des forces de sécurité de ce pays."

Kirchner a signalé qu’en Amérique du Sud il n’est pas tolérable, sous aucun aspect, que les gouvernements élus démocratiquement se voient mis sous pression et menacés par des secteurs qui ne veulent pas perdre leurs privilèges et prébendes.

Ainsi il a souligné que ce "serait un un recul très grave pour la région qui nous ramènerait à ces périodes où les minorités imposaient leurs décisions par la force. Le vote populaire est la seule voie légitime pour la prise de décisions dans nos sociétés".

D’un autre côté, la chancellerie argentine a exprimé sa "profonde préoccupation" face à la mutinerie policière et militaire dans les villes de Guayaquil et Quito. Elle a aussi affirmé être en "contact permanent" avec les autorités du gouvernement de Rafael Correa.

À travers un communiqué, la Chancellerie a indiqué qu’elle "témoigne de sa confiance dans l’institution démocratique de ce pays frère et dans l’autorité politique du Président constitutionnel, Rafael Correa Delgado, pour trouver les meilleures solutions pour la défense des hauts intérêts du Peuple et du Gouvernement équatoriens".


Telesur dénonce la détention d’une équipe de journalistes à Quito par des "policiers putchistes".

Le président du canal Telesur, Andrés Izarra, a dénoncé la "détention" à Quito de l’équipe de l’émission plurinationale, de la part de "policiers putchistes" durant la couverture des évènements d’aujourd’hui à Quito.

"ALERTE. Une équipe de Telesur détenue en Equateur par des policiers putchistes", a écrit sur son compte Twitter Andrés Izarra, sans donner plus de précisions.


L’ex-président Gutiérrez demande la dissolution du parlement

Il appelle également à des élections anticipées comme solution à la crise déclenchée par des policiers et des militaires.

L’e-président d’Equateur Lucio Gutiérrez, a demandé ce jeudi la dissolution du Parlement et a appelé à des élections présidentielles anticipées comme solution à la crise qui a éclaté à partir d’une manifestation de policiers et de militaires.

Dans des déclarations téléphoniques à Efe [1] depuis le Brésil, Gutiérrez, que le président Correa a relié aux manifestations d’aujourd’hui, a dit que l’"unique responsable" de cette crise et du "chaos" et de l’incertitude qui selon lui règnent en Equateur est "le Gouvernement abusif, corrompu, tout-puissant de Rafael Correa".

Le président "accuse des tiers de ses propres erreurs", a ajouté le leader du parti d’opposition Partido Societad Patriótica et ancien colonel de l’Armée, qui nie faire partie d’une conspiration contre le Gouvernement.

"Il (Correa) continue d’accuser la partidocracie (les politiques traditionnels) de ce qui arrive en Equateur, alors qu’il est président depuis quatre ans", a-t-il dit depuis Brasilia où il se trouve pour s’informer sur les résultats électoraux.

Dans des déclarations à une émission, Correa a défini ce qui se passe aujourd’hui comme une "tentative de coup d’État de l’opposition" et a dénoncé "certains groupes incrustés depuis toujours dans les Forces Armées et la Police, notamment le groupe Sociedad Patriótica".

Selon Gutiérrez, le Gouvernement a "semé la haine et la violence entre les équatoriens" et "viole en permanence les droits des citoyens, ne permet pas le déroulement normal de la justice, notamment que le parquet enquête sur les plaintes concernant de possibles liens de son Gouvernement avec les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie)".

Pour Gutiérrez, qui a gouverné l’Equateur de janvier 2003 à avril 2005, date à laquelle il fut destitué par des manifestations populaires auxquelles pris part l’actuel président Correa, la situation actuelle du pays est "très grave".

"J’espère que c’est faux, mais je reçois des messages selon lesquels Correa est en train d’appeler ses forces de choc, constituées basiquement de vénézueliens et de cubains, pour qu’elles viennent le sauver, en s’affrontant aux gens qui sont contre Rafael Correa. Si c’était vrai, ce serait une erreur impardonnable.", a ajouté Gutiérrez.

Il pense que pour éviter "une sortir inconstitutionnelle à ce problème", Correa devrait convoquer la dénommée "muerte cruzada" (mort croisée), qui permet de dissoudre le Parlement et appeler à des élections présidentielles anticipées.

"Ça pourrait être l’issue constitutionnelle pour éviter des effusions de sang dans le pays", a commenté l’ex-colonel en précisant que dans ce nouveau processus, il devrait y avoir une commission d’observation nationale et internationale "avant, pendant et après".

Face aux récents commentaires de Correa qui n’a pas peur de la "mort croisée" car il est sur de l’appui populaire, Gutiérrez que cela répond au fait que "le Gouvernement est confiant parce qu’il sait qu’il est le maître du jeu, qu’il impose les règles. Il a cinq chaînes de télévision publiques qu’il utilise."

"Je crois que la fin de la tyrannie de Correa est proche", a-t-il déclaré en assurant que le modèle de Socialisme du 21e siècle n’est pas "durable dans le temps", et selon lui, quand "disparaitra (le président du Vénézuela, Hugo) Chávez, ou disparaitra Correa, ce modèle aussi disparaitra".


Un groupe de militaires empêche la communication avec le président

Le peuple se dirige vers l’hopital et le président récupère de ses blessures à la jambe et de l’intoxication [2], apparemment le problème est que quelques militaires empêchent les représentants du pouvoir de lui rendre visite selon les informations du gouvernement équatorien.


Urgent : Le président est séquestré

La télévision publique dit que son équipe, envoyée à l’hôpital militaire pour connaître la situation sur place et l’état du président Correo, a été séquestrée, tout comme le président, et appelle le peuple à aller le libérer.
Urgente : TV Publica ve afectados sus sistemas de transmisión


Urgent : Les systèmes de transmission de la télévision publique touchés

La télévision publique dénonce le fait que ses systèmes de transmission ont été touchés, depuis l’hôpital où se trouve Correa. Selon les déclarations de César Rodríguez, membre de Alianza País, le président équatorien est actuellement "séquestré" par la police qui encercle le bâtiment, vers lequel se dirige une foule importante pour "sauver" Correa.

La télévision publique dénonce la police qui l’empêche d’informer sur ce qui se passe dans l’hôpital et signale que des tirs ont lieu aux alentours immédiats du bâtiment.


Les forces de sécurité interdisent le déplacement de personnes et véhicules qui tentent d’atteindre l’hôpital pour sauver le président.

Alors qu’une grande quantité de manifestants se trouvent aux portes de l’hôpital, des milliers de personnes qui tentent de l’atteindre sont retenus, bloqués ou déviés par les forces de sécurité, qui de cette manière crée un nouveau siège autour du président Correa.


Le ministre des Affaires Étrangères équatorien appelle à défendre le processus démocratique et à sauver le président Correa qui est actuellement séquestré dans l’hôpital de la Police où sa vie serait en danger

Lors d’une intervention depuis le Palais de Carondelet, et devant des milliers de personnes, le Ministre des Relations Étrangères, Ricardo Patiño, a dénoncé la tentative de coup d’État contre Rafael Correa. En référence aux déclarations du présidente équatorien à la radio publique, il a signalé que plusieurs personnes cherchent à entrer dans la chambre de l’hôpital de la Police dans laquelle se trouve Correa avec l’intention d’attenter à son intégrité physique.

Patiño a appelé tous les citoyens à sortir dans les rues pour défendre la démocratie face aux putchistes. De plus, il a invité les milliers de citoyens présents à Carondelet à aller "sauver" Correa à l’hôpital.


Des milliers d’équatoriens et d’équatoriennes sortent dans les rues pour défendre l’ordre constitutionnel de la République"

Depuis différents secteurs de la capitale et différentes villes, des dizaines de milliers de personnes sortent dans les rues, organismes officiels, parlement, places et routes pour condamner les tentatives putschistes déstabilisatrices et donner son soutien à la continuité constitutionnelle du président Rafael Correa.

La solidarité arrive également de la part des autres présidents et présidentes de la région latinoaméricaine et d’Europe.


Déclarations du président Correa

Il demande aux gens de se mobiliser poru défendre la démocratie.

Rafael Correa a déclaré que les évènements qui ont lieu ce jeudi en Equateur représentent une "tentative de coup d’État" de la part de l’opposition et a précisé que le soulèvement des policiers et militaires est "une conspiration qui a été préparé depuis longtemps".

"Il est inadmissible que ceux qui doivent maintenir l’ordre publique soient ceux qui lancent des grenades lacrymogènes sur leur président", a-t-il signalé dans ses premières déclarations publiques depuis un hôpital militaire où il se trouve après avoir été agressé par les policiers qui manifestent contre son gouvernement. Selon ses dires, il est "pratiquement séquestré".

Le président Correa se trouve assiégé dans sa chambre d’hôpital, et son intégrité serait menacé s’il décidait d’en sortir.

Correa a effectué un "appel au calme" aux citoyens et a assuré qu’il est prêt à perdre la vie, puisqu’après lui "viendront des milliers de Correa" et des "milliers de révolutionnaires".


Opinion du secrétaire de la OEA

Insulza confie que le Gouvernement d’Equateur pourra contrôler la situation.

Le secrétaire général de la OEA considère que la rébellion d’un corps armé du pays est une "menace grave à la démocratie qui est condamnable en soi".


Le chef des Forces Armées d’Équateur annonce son soutien sans réserves au président Correa

Le chef des Forces Armées d’Equateur, le général Ernesto González, a exprimé ce jeudi son soutien au président Rafael Correa, alors qu’il affronte des manifestations de policiers et militaires contre une loi du gouvernement qui leur supprime certains bénéfices.

"Nous sommes dans un État de droit, nous sommes subordonnés à la plus haute autorité qui est le président de la République" a déclaré le plus haut commandant militaire dans une conférence de presse dans la ville de Cuenca (sud du pays).

"Nous allons prendre les mesures appropriées, décidées par le gouvernement national" pour rétablir l’ordre, a-t-il ajouté.


L’Organisation des États Américains (OEA) a célébré ce jeudi une réunion extraordinaire pour analyser la situation en Equateur, initiée par des manifestations de policiers et militaires dans le pays, selon un communiqué de l’organisme.

La réunion du Conseil Permanent aura lieu à 14h30, heure de Washington (18h30 GMT), et a été annoncée peu après la clôture de l’assemblée extraordinaire des États membres pour approuver le budget pour 2011.

Quelques 120 militaires se sont joints aujourd’hui aux intenses manifestations que vit l’Equateur de la part des policiers qui rejettent la suppression de primes professionnelles, et qui ont occupé un régiment de la capitale et obligé l’aéroport de Quito à fermer.

Le ministre coordinateur de la Sécurité Intérieure et Extérieure du pays andin, Miguel Carvajal, a assuré aujourd’hui à Quito à Efe que l’Équateur est face à une situation "délicate" et face à un processus de "déstabilisation du Gouvernement et de la démocratie".


Un flash de la Télévision du Sud, TeleSUR, a informé qu’un groupe de la Force Armée d’Équateur a pris plusieurs aéroports dans divers lieux du pays.

Les militaires vénézueliens qui se trouvaient en formation dans les installations aériennes ont suspendu leurs activités et ont été regroupés dans un autre site.

La télévision a informé que quelques 1000 policiers ont manifesté leur intention de renverser le président Correa.

Le ministre de la Sécurité d’Équateur Carvajal informe que le calme règne dans le pays.


Le chancelier équatorien avertit que derrière le soulèvement policier agissent des secteurs putschistes

(TeleSUR)

Le ministre de l’Extérieur d’Équateur, Ricardo Patiño, dans des déclarations à TeleSUR, a remarqué qu’il s’agit d’une "insurrection de quelques groupes de la Police, qui sont mal informés", car " le peuple d’Équateur est avec le président Correa".

Le ministre de l’Extérieur d’Équateur, Ricardo Patiño, a soutenu jeudi que derrière les protestations de petits secteurs de la police dans son pays, qui réclament des avantages et des privilèges salariaux, existent des intentions putschistes.

"Il existe des secteurs putschistes, que nous avons identifié, dans ce pays (...), et nous comprenons qu’ils ont préparé les esprits pour cela", a expliqué Patiño, dans une entrevue exclusive avec teleSUR.

Patiño a remarqué que la manifestation des uniformes correspond à un acte de "subordination absolument inacceptable de la part de quelques secteurs policiers, pas de tous".

Il a signalé qu’"il n’y a rien d’étonnant à ce que certains secteurs habitués à faire des coups d’État dans ce pays l’ait tenté".

Il a informé que le Gouvernement sait que des groupes d’extrème-droite se sont unis à la protestation policière pour favoriser des scénarios de déstabilisation.

Depuis que la Révolution Citoyenne est arrivée en Équateur, "la Police et les Forces Armées ont reçu d’importantes augmentations de leurs soldes dans ce Gouvernement".

Avec la loi de Services Publiques, à laquelle s’opposent les policiers manifestants, "il s’agit d’égaliser les salaires des serviteurs publiques, d’y remettre de l’ordre", a expliqué Patiño, en insistant sur le fait que les manifestants étaient mal informés.

"Ce gouvernement a seulement réinstallé la dignité de ses soldes" a insisté le ministre de l’Extérieur.

Au travers de la dite loi, "s’établit une justice salariale, une justice dans le travail. Il s’agit de les remettre en ordre".

Un groupe de policiers a pris par la force, ce jeudi, le régiment numéro 1 de la ville de Quito en réaction à la négation du veto sur la Loi de Services Publics qui supprimera avantages et promotions. Le président d’Équateur, Rafael Correa, se trouve sur place pour tenter de dialoguer et s’est vu contraint d’abandonner en raison des faits violents qui se sont déclenchés dans la zone.


Un groupe de manifestants est arrivé aux alentours du Palais de Carondelet pour appuyer le régime

Les ministres de l’État se trouvent en plein débat à l’intérieur du palais pour chercher une solution à la situation.

Des citoyens sont arrivés il y a quelques minutes sur la Place de l’Indépendance pour montrer leur soutien au président Correa.

Avec des drapeaux verts et des drapeaux équatoriens, des centaines de sympathisants se sont donnés rendez-vous maintenant pour soutenir le président. "Correa, ami, le peuple est avec toi" sont les consignes du moment.

De leur côté, plusieurs ministres de l’État se trouvent actuellement dans le palais présidentiel pour analyser la situation, suite à la rébellion d’un groupe de membres de la police qui critiquent la Loi de Services Publics.


Le président d’Équateur se trouve toujours à l’Hôpital de la Police

Le président équatorien Rafael Correa, qui est actuellement dans une période post-opératoire concernant son genou, après avoir pénétré à l’intérieur du Régiment Quito 1, a été transporté vers les installations de l’hôpital de la Police Nationale, situé à côté de cette caserne.

Le président a tenté de quitter les installations du lieu, mais il a été agressé verbalement, la force de l’escorte policière n’a pas suffi, et le président s’est vu obliger de se rendre à la maison de santé pour récupérer momentanément.

Depuis, la situation est restée tendue dans cette installation policière.


Le service de Trolebus et Ecovía de Quito suspendu

De même, le travail a été interrompu dans les institutions financières.

Dans la ville de Quito le service de transport Trolébus et Ecovía a été suspendu par mesure de précaution face à d’éventuels évènements qui pourraient se passer à cause de l’absence de policiers.

Selon un flash de Radio Quito, dans certaines institutions financières l’attention au public a été fermée afin de ne pas provoquer d’abus à l’intérieur des banques.


Les manifestations policières obligent à suspendre le trafic à l’aéroport de Quito

Quito, 30 sep (EFE).- Les activités de l’aéroport international de Quito ont été suspendues aujourd’hui à cause de l’occupation de la piste par des forces de l’ordre, manifestant contre la suppression des primes professionnelles, a confirmé le maire de la capitale équatorienne, Augusto Barrera.

"L’aéroport de Quito est à l’arrêt. Malheureusement un groupe de personnes occupe la piste" a déclaré Barrera à la presse, sans indiquer de quel secteur professionnel proviennent les manifestants, qui selon certaines sources appartiennent à la Force Aérienne Équatorienne.

Efe a pu constater, cependant, que ce sont plus de 150 policiers qui ont bloqué la piste de l’aéroport "Mariscal Sucre", situé au centre Nord de la capitale.

Le blocage de la piste a eu lieu après que des policiers de troupe ont occupé les installations du Régiment Quito, un des plus grands de la capitale équatorienne, en réaction à la suppression d’avantages professionnels de la part de l’Assemblée Nationale.

Le président équatorien Rafael Correa s’est rendu sur ces installations, où il a déclaré qu’il ne cèdera pas devant le pressions et que son Gouvernement est celui qui a le plus fait pour l’institution policière.

La sortie du chef de l’État de ces installations a été précipitée et au cours de la manifestation une grenade lacrymogène a été activée, ce qui a rendu difficile le retour du gouvernant, qui a été opéré du genou droit il y a un peu plus d’une semaine.

La protestation des policiers, qui a commencé à Quito, s’est étendue à d’autres provinces, comme Guayas, Tungurahua, Loja et Esmeraldas, où les familles des policiers ont rejoint les manifestations.

Le canal Uno de télévision a présenté des images de troubles dans la ville côtières de Guayaquil.

Le parlementaire de la majorité Gabriel Rivera, a informé que les législateurs ont été chassés d’un des bâtiments de bureaux de l’Assemblée par de "simples policiers", qui "ont mis des chaînes aux portes".

Rivera a considéré que derrière la "déstabilisation" se trouvent, entre autres, "la droite équatorienne" et le parti Sociedad Patriótic de l’ex-chef d’État Lucio Gutiérrez.

Le législateur a considéré que les troupes "se trompent" parce que le Gouvernement chercher à "rationaliser le thème des rémunérations" et au lieu d’attribuer des primes lors des promotions, à "améliorer de manière générale les soldes pour toute la vie".

"Il est triste que ceux qui sont appelés à défendre la sécurité du pays aient été utilisés de cette manière, et soient virtuellement en train de tenter un coup d’État", a-t-il déclaré à une chaîne de télévision tout en assurant que "d’aucune manière" il n’y a eu de baisse des salaires.

"Ce que nous sommes en train de faire est de rationaliser tout ceci, et ça a été mal compris, non pas parce que les troupes ne l’ont pas compris, mais parce que certains secteurs sont intéressés dans la déstabilisation et ils ont été la goutte qui fait déborder le vase", a-t-il commenté. EFE.


Des policiers équatoriens déclenchent de violentes protestations à Quito contre le gouvernement

(TeleSur)

Le président Correa a tenté de dialoguer avec les officiers en grève, mais il s’est vu contraint de quitter les lieux après qu’aient été lancées des grenades lacrymogènes.

Un groupe de policiers a pris par la force, ce jeudi, le régiment numéro 1 de la ville de Quito en réaction à la négation du veto sur la Loi de Services Publics qui supprimera avantages et promotions. Le président d’Équateur, Rafael Correa, se trouve sur place pour tenter de dialoguer et s’est vu contraint d’abandonner en raison des faits violents qui se sont déclenchés dans la zone.

Face à l’exigence des officiers de la présence des autorités, le président s’est présenté et a promis une solution au conflit, cependant son service de sécurité l’a extrait des lieux après que les policiers ont commencé à lancer des grenades lacrymogènes.

Le président a tenté d’expliquer aux effectifs qui se sont postés dans un régiment au nord de la ville, qu’il s’agit d’une restructuration totale du service public et que la loi n’est dirigée vers la Police Nationale mais tous les serviteurs publiques, à commencer par la présidence du pays.

Le président n’a pas réussi à transmettre son message face aux policiers grévistes, qui ont lancé des cris et des injures au président.

"Quel dommage que les acteurs de la patrie se comportent de cette manière", a réussi à prononcer Correa face aux manifestants qui protestent contre la suppression des primes économiques, décorations et autres avantages.

"La Police National est un bastion de la patrie (...) nous vous avons soutenu" a réitéré le président Correa face à la foule qui a empêché l’explication sur les changements établis par l’Assemblée Nationale.

Certains des manifestants ont brûlé des pneus et lancé des pierres pour montrer leur mécontentement et assuré qu’ils ne bougeraient pas avant d’être mis en contact avec les autorités du pays.

L’aéroport Mariscal Sucre de Quito a suspendu ses activités car sa base est occupée par les uniformes.

Le correspondant de teleSUR en Équateur, Cristian Salas, a signalé que la situation est chaotique aux abords du Régiment Quito Uno, et les avenues principales sont très chargées.

Pour sa part, le ministre de la Sécurité Intérieure et Extérieure, Miguel Carvajal, a assuré lors d’une conférence de presse qu’il croit en une résolution rapide du conflit.

"Nous espérons que cette situation générée par la désinformation des officiers sera résolue parce que nous croyons que tout ceci rentrera dans l’ordre dans quelques instants", a-t-il exprimé face aux médias.


Alerte concernant la recrudescence des protestations à Quito à des fins conspiratrices et déstabilisatrices

(TeleSur)

L’ambassadeur d’Équateur au Vénézuela, Ramón Torres, a alerté ce jeudi la presse qu’il peut exister une tentative de faire monter les protestations qui ont lieu à Quito, de la part des policiers qui réclament des bonus et des privilèges salariaux, avec l’objectif de déstabiliser la nation.

Dans un entretien exclusif avec teleSUR, Torres a averti qu’il est possible que les troubles "soient magnifiés, soient utilisés à des fins de conspiration et de déstabilisation".

Torres a indiquñe au’il ne peut pas affirmer que cela va se produire, mais que les autorités nationales doivent déterminer "quelles sont les véritables intérêts de ceux qui sont derrières les mainfestations".


Correa avertit qu’il ne cèdera pas face aux manifestations de policiers en Équateur

(TeleSur)

Le président équatorien, Rafael Correa, a averti ce jeudi qu’il ne cèdera pas face aux protestations de policiers qui rejettent une loi approuvée par le Congrès, et qui supprime des avantages économiques aux membres de cette institution et aux Forces Armées.

"je ne reculerai pas d’un pas, si vous voulez prendre les casernes, si vous voulez laisser les citoyens sans défense et si vous voulez trahir votre mission de policiers, trahissez-les", s’est exclamé Correa dans un discours enflammé face à des dizaines d’uniformes qui ont pris possession du principal régiment de Quito.


Source : KaosEnLaRed Ecuador : Correa es liberado del secuestro que sufrió por policias gracias al pueblo ecuatoriano
Traduction : Sylvain


[1l’agence de presse espagnole

[2une bombe de gaz lacrymogène a explosé à ses pieds

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