Les collectifs de défense d’habitant étaient réunis ce samedi pour une conjugaison des luttes, revendications des droits et plus de justice sociale.
Ce samedi là, un appel à mobilisation avait été lancé suite aux effondrements des 3 immeubles rue d’Aubagne et en soutien aux familles des 8 personnes décédées dans les décombres.
La déflagration immobilière de ce drame a retenti dans tout Marseille dont bon nombre de quartiers restent largement concernés par l ’insalubrité et cela depuis de longues décennies.
Les collectifs de défense d’habitant étaient réunis ce samedi pour une conjugaison des luttes, revendications des droits et plus de justice sociale. Une marche d’une grande mixité sociale et culturelle a rejoint la Mairie Centrale protégée par des forces de l’ordre déterminés à rompre le calme du cortège.
Sans sommation les forces de l’ordre ont lancé une dizaine de grenades simultanément, éparpillant les manifestants et renforçant leur sentiment d’injustice.
Ce soir là Zineb Redouane reçoit une grenade dans son appartement
et décède de ses blessures le lendemain.
Ce jour là les mass-médias ont focalisé toute leur attention sur l’éparpillement « tout feu tout flamme » de cette manifestation. Tous les propos se sont alors perdus dans ce flot d’images, comme si il n’y avait plus rien à dire, à entendre et seulement à voir.
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