Urgence Mobilisation pour une mer propre

Conférence publique le 23 Septembre à18h Ecole D’art Luminy.
Faites tourner la pétition !!
Avis à participer aux consultations publiques jusqu’au 25 Septembre,
contre le rejet en mer des déchets de l’industrie d’alumine de Gardanne.

Je partage sur :

Conférence publique le 23 Septembre à18h Ecole D’art Luminy.
Faites tourner la pétition !!
Avis à participer aux consultations publiques jusqu’au 25 Septembre,
contre le rejet en mer des déchets de l’industrie d’alumine de Gardanne.

En raison des violents orages du week-end dernier, la salle où devait se tenir la réunion est momentanément indisponible, le temps de réparations.

- LA REUNION PUBLIQUE D’INFORMATION
appelée par les Collectifs Littoral et l’Union Calanques Littoral (UCL), le jeudi 17 septembre à 18 H à l’Ecole d’Art et de Design de Luminy est donc ANNULEE et reportée au
====== MERCREDI 23 SEPTEMBRE 2015 même lieu

Source // www.collectifslittoral.fr

" AVIS d’ENQUETE PUBLIQUE
Depuis 50 ans, le gouvernement autorise l’industrie de l’alumine de Gardanne à rejeter ses déchets empoisonnés en mer.
On les appelle "boues rouges".

- 1 août 2015 - Aujourd’hui l’industriel demande une nouvelle autorisation de rejeter ses effluents liquides en mer pour 30 ans supplémentaires. L’enquête publique demandée par Altéo, actuel propriétaire de l’usine chimique, se déroulera du 17 aout au 25 septembre 2015 dans les mairies de 27 communes du triangle Gardanne, la Ciotat et Marseille. "

CF Planning des rdv d’enquête publique :
http://collectifslittoral.fr/index.php/fr/blog-articles-boues-rouges

Parce que depuis 49 ans l’entreprise ALTEO (anciennement Péchiney) rejette ses boues rouges dans ce canyon sous-marin et qu’elle DOIT arrêter cette nuisance le 31 décembre 2015. Elle a investi dans l’installation de "filtres-presses" pour la fabrication de « galettes » de « bauxaline » et nous demandons qu’ elle poursuive ce traitement par la dépollution des eaux qui en sortent, de façon à arrêter définitivement tout rejet en mer. Les techniques existent et ont fait leurs preuves. Leur coût n’est pas exorbitant pour un groupe d’envergure internationale, qui peut trouver des aides financières au niveau français et européen, dans la mesure où un Parc national est concerné, et qui bénéficie déjà de subventions et d’une exonération majeure des taxes dues à l’Agence de l’Eau.

- Parce qu’il serait intolérable que l’autorisation de rejets de liquides chimiques en cœur marin d’un Parc national soit donnée au risque de faire jurisprudence pour les autres espaces protégés.

- Parce qu’on cherche à nous tromper : au lieu de l’arrêt promis des boues rouges fin décembre 2015, on nous propose une prolongation pendant 30 ans des rejets liquides chimiques ne respectant pas les normes de la convention de Barcelone de 1998, concernant des éléments toxiques : arsenic (17 fois les normes), sélénium, aluminium, fer, titane, plomb, thorium et uranium (radioactifs), mercure, cadmium, chrome, dont certains sont des métaux qu’il sera bientôt préférable de récupérer.

- Parce que ces rejets, qui diffuseront largement dans les eaux du Parc national jusqu’à la cote et les plages, auront un impact désastreux sur le plancton, la faune et la flore marines, empoisonneront la mer dans laquelle nous nous baignons et les poissons que nous mangeons.

- Parce que la méditerranée est une mer fermée qui devient une poubelle !

- Parce qu’on ne fait pas de chantage à l’emploi industriel au détriment de la nature, surtout quand l’emploi des pêcheurs artisanaux est menacé,

- Parce que le recyclage de l’eau fait partie de l’économie circulaire dont se targue ALTEO.?

Extrait vidéo de Alain Bombard 1964

http://collectifslittoral.fr/images/videos/temoignage%20bombard%20boues%20rouges.mp4