Honduras : La CIDH exige que les autorités offrent une protection aux journalistes

La Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme hausse le ton, condamne l’attentat qui a eu lieu le 6 janvier dernier contre la radio communautaire garifunda Faluma Bimetu (Coco Dulce) et exige du gouvernement hondurien une enquête et la mise en place de mesures de protection.

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La Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme hausse le ton, condamne l’attentat qui a eu lieu le 6 janvier dernier contre la radio communautaire garifunda Faluma Bimetu (Coco Dulce) et exige du gouvernement hondurien une enquête et la mise en place de mesures de protection.

Le Rapporteur Spécial pour la Liberté d’expression de la Commission Interaméricaine des Droits de l’homme (CIDH) a émis un communiqué dans lequel il a exprimé son "souci pour l’attentat" contre de la radio communautaire Faluma Bimetu (Coco Dulce).

La station de radio communautaire de la communauté garífuna de la localité de Triumfo de la Cruz, au nord du Honduras, département de l’Atlantide a été pillée et incendiée le 6 janvier dernier.

Le Rapporteur Spécial de la CIDH a condamné le fait et il a prié instamment les autorités honduriennes pour qu’elles enquêtent sur ce qui est arrivé "d’une manière rapide et efficace".

Le texte exige aussi qu’elles fournissent aux victimes "une protection adéquate pour qu’ils puissent continuer leur travail sans craindre des attaques, des menaces ou des intimidations de quelque type que ce soit".

Dans son communiqué la CIDH détaille que "le mardi 6 janvier, dernier à 3:30 du matin, un groupe d’inconnus ont fait irruption dans les locaux de la radio Faluma Bimetu (Coco Dulce) et ont dérobés des équipements comme l’émetteur et deux ordinateurs, entre autres".

Peu après, "ils ont mis le feu à l’établissement, qui n’a été que partiellement touché grâce à l’intevetion des voisins qui permis de contrôler l’incendie".

Le communiqué ajoute que "depuis le coup d’Étatde juin 2009, la radio Faluma Bimetu (Coco Dulce) avait reçu plusieurs menaces à cause de son opposition au coup d’État et aux divers projets de développement immobilier qui sont planifiés dans la région, raison pour laquelle la CIDH avait informé la radio de sa situation risqué".

Source : Agencia Pulsar CIDH exige protección a periodistas tras ataque a radio Coco Dulce
Traduction : Primitivi