Honduras : Le nouveau dictateur du Honduras s’appelle Porfirio Lobo (partie 1)

Un article très long, donc traduit plusieurs parties, regroupant diverses publications réunies par Kaos En La Red.

29/11 : Des élections de coup d’État au HONDURAS. La résistance appel à ne pas voter. "Il y a plus de policiers et de militaires que de votants" disent des témoins. Zelaya, a dit que "le peuple va dire non à la dictature", et le Front de Résistance dit que l’abstention se situe entre 65 et 70 %.

Je partage sur :

Un article très long, donc traduit plusieurs parties, regroupant diverses publications réunies par Kaos En La Red.

29/11 : Des élections de coup d’État au HONDURAS. La résistance appel à ne pas voter. "Il y a plus de policiers et de militaires que de votants" disent des témoins. Zelaya, a dit que "le peuple va dire non à la dictature", et le Front de Résistance dit que l’abstention se situe entre 65 et 70 %.

Le nouveau dictateur du Honduras s’appelle Porfirio Lobo

Voici les informations données par les putschistes et répétées par la presse complice.

Elvin Santos, candidat du Parti Libéral, a reconnu son échec au cours des élections de dimanche pour lesquelles Porfirio Lobo le dépasse de 18 points, avec 62 % des votes. Dans ses déclarations Santos dit que "Par un vote libre et souverain, les Honduriens ont décidé de choisir don Porfirio Lobo Sosa comme son président de la République et il nous reste seulement à respecter cette volonté... et nous la respecterons sereinement".

Lobo pour sa part a déclaré : "A qu’à partir de demain nous commençons le grand dialogue qui permet de construire le plan national dont le Honduras a besoin".

Dans ce délire frauduleux, il y avait de l’espace pour du cynisme

Dans un message à la nation, le putschiste Micheletti a dit que "nous avons confirmé au monde que tous les pays, même les petits, nous avons la grandeur de l’esprit à fleur de peau. C’est pourquoi, je salue les honduriens qui ont exercé aujourd’hui leur droit de vote qu’a défié la pression internationale, la peur qu’ont semée les secteurs radicaux, l’intimidation des ennemis du peuple et de la haine plantée pour empêcher l’exercice dans une pleine liberté du droit souverain de faire respecter nos lois et de concourir avec enthousiasme aux urnes pour choisir notre président".

Les chiffres de la dictature hondurienne

Contredisant les images qui ont été diffusées dans le monde entier qui montraient l’absentéisme aux bureaux de vote (sauf dans des zones bourgeoises et des classes moyennes) on parle de plus de 61 % de participation.

Ces chiffres conformément aux témoignages, données et relevé par la Résistance sont pratiquement impossibles à tenir, sauf moyennant une grande fraude.

Communiqué officiel :
"Après un dépouillage préliminaire de 61,86 % des votes de l’élection présidentielle, la Cour suprême Électoral (TSE) a indiqué que le candidat Lobo tient 55,9 % des votes émis contre 38,08 % pour de Santos.
Sur un total 2.598.600 votes, 1.716.027 votes ont été dépouillés, dont 42.998 sont blanc et 66.537 sont nuls.
Sur le total des votes exprimés, 55,9 % vont à Lobo, du Parti National, 38,09 % à de Santos, du Parti Libéral. Le reste a été réparti entre 2,24% pour le Parti Innovation et Unité, 1.96 % pour la Démocratie Chrétienne et 1.81 % pour l’Unité Démocratique."

Lors d’une conférence de presse, les magistrats du tribunal ont indiqué qu’il y avait eu une participation de 61,3 %.

Le front de la Résistance a appelé à célébrer "l’échec de la dictature"

Telesur. Le peu de coccurrence qu’on démontré les médias aux chiffres publiés par que le Front de la Résistance, a motivé l’organisation pour célébrer une "Grande Assemblée" et une "Caravane de la Victoire contre la Farce Électorale". La Résistance manifeste que le régime de facto, est "dans gêné par la manière dont il peut justifié face à l’opinion publique internationale d’un volume de votants qui n’a pas existé".

Le Front de la Résistance contre le coup d’État a assuré ce dimanche, à travers un communiqué, que le processus électoral hondurien a été d’une "affluence rachitique" et que le Gouvernement de facto ne pourra pas "mostrarante l’opinion publique internationale un volume de votants qui n’a pas existé", donc il a invité la population à célébrer ce lundi "l’échec de la dictature".

"En considérant que ce résultat représente une grande victoire du peuple hondurien, le Front National de Résistance invite (...) à célébrer demain l’échec de la dictature", dit le communiqué. La Résistance a déclaré que le peuple "a puni les candidats des putschistes et la dictature", face au peu d’affluence que les bureaux de vote ont eu.

Le Front, depuis qu’a été annoncé le processus électoral a lancé un appel pour que les citoyens n’aillent pas voter, puisque le Front considère ces élections comme illégitimes. Seulement quatre pays d’Amérique ont annoncé qu’ils accepteront les résultats de ces élections, le reste des gouvernements du continent ne les reconnaîtra pas, parce qu’on ne peut reconnaître un État surgit d’un putsch.

Les chiffres que le Front rapporte indiquent que le niveau d’abstentionnisme est de 70 %, "le plus haut dans l’histoire hondurienne".

"L’abstentionnisme est au minimum de 65 à 70 %, le plus haut dans l’histoire hondurienne, ce qui implique qu’à peine 30 à 35 % de l’électorat a voté", font-ils remarquer. Les envoyés spéciaux de teleSUR, déployés à Tegucigalpa, ont rapporté l’absence presque absolue des votants.

Le président constitutionnel, Manuel Zelaya a fait une déclaration exclusive pour teleSUR, que les gens n’ont pas été voter "en signe de protestation" et que les statistiques des élections "ne sont pas représentative".

Le Front a aussi dénoncé certaines "manoeuvres frauduleuses" de la part du gouvernement de facto, "comme l’admission d’habitants du Salvador, sympathisant du Parti Arena (une alliance républicaine nationaliste), payés pour voter dans notre pays", et ils anticipent : "nous pensons qu’ils essaient d’augmenter le volume électoral grâce à la manipulation électronique", indiquait également le communiqué

L’autre accusation portée par la Résistance, qui depuis plus de 150 jours manifeste dans les rues en repoussant le Coup du 28 juin passé, consiste en ce que le régime conjuré "a cruellement réprimé la manifestation pacifique qui s’est déroulée dans la ville de San Pedro Sula (dans le nord)". De la même manière, il indique que durant les manifestations "plusieurs compagnons ont été blessés, frappés et arrêtés ; et une personne a disparu".

Le Front a lancé une convocation pour l’Assemblée du lundi 30 novembre, au siège du Stybis (le Syndicat de Travailleurs de l’Industrie de la Boisson et Similaires) et plus tard à la "Caravane de la Victoire contre la Farce Électorale" à partir de 15H00 (09H00 GMT).

Zelaya a déclaré que les élections doivent être annulée, faute de légitimité, face à une abstention de 75 %.
Le président constitutionnel du Honduras, a déclaré à teleSUR que selon les actasy [NDT : ?] l’information indique que l’abstention du processus électoral de dimanche a atteint 75 %, donc il estime que ces donnée indique le manque de légitimité des élection et dit qu’elles doivent être annulées.

"Nous avions dit que si l’abstention dépassait 50 % des votants les élections devaient être annulées", a indiqué Zelaya à teleSUR dans une interview exclusive au moment où fermaient les bureaux de vote du processus électoral organisé par le gouvernement de facto et qui ont été cataloguées comme des élections frauduleuses.

Zelya a indiqué que l’absention à atteint au moins 65 % et a dépassé les 75 % dans plusieurs régions. "Une élection pareille ne représente pas le système démocratique auquel nous aspirons en tant que latino-américains et honduriens", a-t-il dit.

Source : Kaos En La Red El nuevo de dictador de Honduras se llama Porfirio Lobo
Traduction : Primitivi