Honduras : la violence est du côté des putschistes

Le second rapport du Comité de Familles de Détenus Disparus au Honduras (COFADEH) depuis le début du coup d’état est affligeant. Enorméments de violations des libertés fondamentales, beaucoup de cas de torture, des menaces de mort, des arrestations arbitraires, beaucoup d’atteinte aux femmes et aux jeunes. Ainsi les membres de l’organisation Jeunesse Populaire Morazaniste font l’objet de constantes menaces par SMS.
D’un autre côté le Honduras est le pays où les oligarques ne sont pas des plus tendres, un peu comme partout en Amérique Latine d’ailleurs. Comme l’est Tuky Bendaña de San Pedro Sula, qui paie des policiers pour agresser les personnes qui lui font ombrage.
Bref, même si le Honduras est un pays excessivement violent 50/1000 homicides par an la violence globale est tout de même toujours du même coté : les oligarques, les latifundistes, et depuis le 28 juin les putschistes.

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Le second rapport du Comité de Familles de Détenus Disparus au Honduras (COFADEH) depuis le début du coup d’état est affligeant. Enorméments de violations des libertés fondamentales, beaucoup de cas de torture, des menaces de mort, des arrestations arbitraires, beaucoup d’atteinte aux femmes et aux jeunes. Ainsi les membres de l’organisation Jeunesse Populaire Morazaniste font l’objet de constantes menaces par SMS.
D’un autre côté le Honduras est le pays où les oligarques ne sont pas des plus tendres, un peu comme partout en Amérique Latine d’ailleurs. Comme l’est Tuky Bendaña de San Pedro Sula, qui paie des policiers pour agresser les personnes qui lui font ombrage.
Bref, même si le Honduras est un pays excessivement violent 50/1000 homicides par an la violence globale est tout de même toujours du même coté : les oligarques, les latifundistes, et depuis le 28 juin les putschistes.

Le visage et les chiffres de la répression

21 assassinats officiellement recensés, parmi ceux-ci 4 professeurs ; plus de 4 000 plaintes de violation de la liberté fondamentale et 114 personnes accusées de sédition sont rapportés dans le second rapport sur les violations des droits de l’homme après le coup d’État, qui est titré “le visage et les chiffres de la répression”. [NDT : Pour rappel la population du Honduras comprend environ 7,6 millions de personnes]

Dans la présentation de ce deuxième rapport sur les violations des droits de l’homme le Comité de Familles de Détenus Disparus au Honduras (COFADEH), révèle l’augmentation des violations des droits de l’homme pendant 115 jours de résistance contre le coup d’état perpétré le 28 juin dernier.

Jusqu’à présent il y a 5 détenus politiques, 4 cas catalogués comme persécution directe de la jeunesse. Plusieurs d’entre eux ont eu à sortir du pays. De la même manière il y a 500 procédures de plaintes déposées par la population à l’Antenne d’Accès à la Justice du COFADEH.

De plus sont inscrits 3 attentats contre des personnes et 95 menaces de mort. En ce qui concerne les atteintes à l’intégrité de la personne on enregistre 133 cas de traitements cruels qui ne sont rien d’autres que des tortures, parmi ceux-ci on trouve 15 cas de lésions graves, 394 personnes présentent des lésions et des coups, et plus de 211 personnes sont affectées par des armes non conventionnelles.

Violation de la liberté de circulation
En ce qui concerne les droits à la liberté de circulation se sont produites 1 987 détentions illégales, 2 tentatives de séquestration et il y a eu 114 détenus politiques accusés de sédition, qui passent en jugement, mais maintenant en liberté conditionnel.

10 allanamientos, 13 plaintes pour persécution envers des responsables sociaux et des défenseurs des droits de l’homme, ainsi que 4 attentats contre des organisations, parmi celles-ci le Syndicat de Travailleurs des Boissons et Similaires (STIBYS), le Syndicat de Travailleurs du Patronage National de l’Enfance (SITRAPANI) et le COFADEH.

Le premier rapport dénonçait les violations des droits de l’homme enregistrées dans une période allant du 28 juin au 17 juillet. Et ce second rapport lui va du 16 juillet au 15 octobre 2009.

Au sujet de la liberté d’expression, 14 violations ont été enregistrées contre des médias et 12 agressions contre des journalistes. En ce qui concerne la liberté de circulation, il y a eu 52 retenues militaires et policières durant les couvre-feux ordonnés du régime de facto.

“Connaissant les effets de la dictature militaire nous pouvons dire que ce n’était pas un fait isolé mais nous étions en face de toute une stratégie non pour prendre et contrôler le pouvoir durant deux mois, mais pour prendre ce pouvoir a long terme, ou bien que la dictature est arrivée pour rester dans la région”, a déclaré Bertha Oliva, coordinatrice du COFADEH.

Bien que la dictature militaire que nous vivons aujourd’hui a des traits similaires à celle que nous avons subit pendant les années quatre-vingts, une différence importante est qu’à cette époque les tortionnaires du peuple cachaient leurs visages, ils cachaient aussi leurs noms.

“Aujourd’hui, au contraire, les tort ont un visage, ils ont un nom et nous sommes devant des gens avec un uniforme bleu, vert olive et blanc. L’autre de nos grands soucis est la stratégie de la dictature militaire contre le secteur de l’éducation qui se matérialisent depuis les détentions illégales et arbitraires à la rétention d’universitaires, en passant par l’enregistrement des profils, de requêtes de procureurs pour les poursuivre et lancer un procès, jusqu’à arriver à l’assassinat.

Conformément aux registres de cet organisme, les morts des maîtres Roger Abraham Vallejo, Mario Contreras, Félix Murillo et Eliseo Hernández, sont en relation avec le contexte du coup d’état.

Carlos H. Reyes, le candidat présidentiel indépendant et le membre du Front National de Résistance Contre le Coup d’État, a déclaré que le COFADEH a gagné le poste qui lui correspond bien au dessus de ceux qui se disent, au sein de l’état, défendre les droits de l’homme.

De la même manière, Anarely Vélez, représentant le Comité pour l’Expression Libre (C-Libre), a soutenu que depuis que s’est produit le coup d’État ils ont lancé au monde une série d’alertes qui dénonçaient les attaques contre les médias comme Radio Globo, Canal 36, Radio Progrès, Canal 11, Diario Tiempo et la persécution de différents journalistes dans l’exercice de leur profession.

Finalement le directeur Exécutif d’ACI-PARTICIPA et d’ex-Commissaire National des Droits de l’Homme, Leo Valladares Lanza, a dit que toutes les actions du gouvernement de facto, n’ont été rien de plus qu’une autre stratégie pour étouffer les voix qui dénoncent les droits de l’homme.

Valladares Lanza condamne le coup d’État et mis en avant le fait qu’un mandataire des droits de l’homme doit être la voix de ceux qu’ils n’ont pas, ou encore de ceux qui l’ont mais qu’on écoute pas.

Données provenant de defensoresenlinea.com

Source :
Revistazo ¡Rostros y cifras de la represión !
Defensoresenlinea.com El COFADEH revela un aumento de graves violaciones a DDHH en Honduras
Traduction : Primitivi

Une organisation politique menacée de mort

Tegucigalpa, le 23 octobre (PL) Un communiqué récent de l’ONU décrit l’engagement de paramilitaires colombiens part des propriétaires latifundistes honduriens.

Cette annonce a alerté les organisations des droits de l’homme du Honduras, qui ont constaté des activités liées au paramilitarisme dans le pays.

Selon le Comité de Familles de Détenus Disparus au Honduras (COFADEH) les organisations de jeunesse sont les plus vulnérables devant ces faits.

Le dernier rapport que le COFADEH a publié décrit que la Jeunesse Populaire Morazaniste reçoit constamment des menaces de mort envoyées par SMS.

Le cinq octobre ils ont reçu un message quand ils se trouvaient réunis chez la Secrétaire de Sécurité en compagnie d’une représentante du COFADEH, entrain de voter l’application de mesures de précaution.

“Billy, Billy, aujourd’hui ils vont mourir comme Pedro Magdiel, en commençant par Sandra et Ricardo et après l’un après l’autre.” Etait le contenu du texto.

Dans d’autres messages ils les menaçaient de les asperger de chaux dans les ensillas. Les menaces et les attaques physiques contre les membres de cette organisation ont commencé depuis le 20 juillet , leur fréquence et leur intensité sont en constante augmentation.

L’une des menaces vers les jeunes hommes de cette organisation s’est réalisée le neuf octobre, quand ils ont essayé de séquestrer l’un de ses membres qui, pour des raisons de sécurité, ne révèle pas son nom.

Selon le témoignage de la victime il allait faire quelques courses dans un supermarché proche de son centre d’études, quant il a été arrêté par un véhicule de tourisme noir dont le conducteur avait le visage couvert d’un passe-montagne.

La victime a remarqué que l’agresseur portait une arme et il l’a menacé de le séquestrer, cependant l’agressé était accompagné par un groupe de collègues de l’université, qui l’ont défendu.
Cette initiative a fait monter la colère du sicaire qui a saisi la victime par le bras occasionnant plusieurs fractures.

Le dernier attentat vers cette organisation politique a été recensé ce matin quand l’un de ses militants, Cristino Salgado a reçu une menace de mort sur son téléphone portable.

Tout de suite après Salgado a reçu un autre texte qui le prévenait de l’assassinat du journaliste indépendant Ronnie Huete, qui est aussi membre de la JPM.

Devant l’augmentation des menaces, le COFADEH fait appel à la communauté internationale pour renforcer le respect des droits de l’homme au Honduras.

Source : Vos El Soberano Amenazan de muerte a organización política
Traduction : Primitivi

Tuky Bendaña paie la police pour frapper les opposants

Alcino Alcerro interviewé par Hablas Honduras
Tuky BendañaDes membres du Front National de Résistance Populaire (FNRP) ont dénoncé aujourd’hui que les putschistes reconnus Tuky Bendaña, Tito Guillén, et Darío Gamez payaient des fonctionnaires corrompus de la Police Nationale pour frapper sauvagement les membres de la Résistance, pour venger le fait que la Résistance enlève la propagande électorale dans les rues de la ville.

Voici le texte intégral du témoignage de M. Alcino Alcerro pour Habla Honduras :

“C’est lamentable que les putschistes mentionnés oublient que la loi interdit expressément l’usage d’installations publiques comme les poteaux d’éclairage électrique, de ponts, et de voies publiques pour la pose de la propagande électorale. La loi est expressément claire à ce sujet : les candidats des droits d’élection populaire doivent payer des espaces publicitaires où placer leurs affiches.

De cette manière, les membres de la Résistance consacrés à la propreté de la ville ont simplement appliqués la loi, l’enlèvement immédiat du matériel de propagande qui viole les dispositions légales.


Spot de publicité de Tito Asfura pour son entreprise

Mais... qui a informé le FNRP que Tuky, Tito, et Darío sont des gens qui paie des agents professionnels de la Police Nationale pour les poursuivre et pour les frapper sauvagement ?

Cela peut-être les policiers mêmes.

Les putschistes ont une mémoire réduite et inutile, qu’ils font travailler avec une logique qui semble avoir été entraînée dans le même endroit où pissent les poules.

Ils oublient que l’agent de police pauvre qui accepte des dessous de table est voisin du manifestant de la Résistance, que leurs familles partagent l’omelette avec sel et le café amer dans les banlieues et les favelas qui entourent la ville, et ils ne peuvent acheter que les actions des policiers, mais jamais sa vraie fidélité, laquelle n’est pas un bien commercial, si non qui naît du coeur.

C’est être bête que de ne pas imaginer que parmi les policiers corrompus, pour frapper sauvagement les membres de la Résistance, il y a des agents de police qui sont membres actifs de la Résistance, et qui envoient constamment des informations à la Résistance sur celui qui ordonne et celui qui exécute.

Il arrive la même chose avec les militaires, peu se rappellent que quand le Président Zelaya venait de revenir au pays de vastes secteurs des forces armées garantir immédiatement sa sécurité.

Ce serait pécher par innocent de ne pas imaginer que la Résistance occupe toutes les structures et hiérarchies.

Mais … qu’est que les hommes de pouvoir peuvent savoir de cette observation ?

Rien !
Il suffit juste d’observer durant quelques secondes le chef de ce gang pour comprendre la situation :

Une observation intelligente ne peut pas attendre d’un schizophrène violent comme Tuky Bendaña, ‘petit mais dur’ selon ses propres mots, un autre style que celui du nain Grognon, qui était haï par ses six autres camarades quand il était ivre et querelleur.

Ce qui manque à Tuky Bendaña dans son corps, son esprit, son âme, et son coeur, se développe abondamment par de la domination, de la furie, de l’inconscience et de la stupidité. Quand on se rappelle le nombre de litiges avec tant de monde et durant tant d’années dont ce pauvre infidèle a été le protagoniste et que nous avons dû supporter ses shows d’adolescent malappris.

Dans les loges du Stade Morazán de San Pedro Sula sont enregistrés toutes ces fois où, à la chaleur de l’alcool, l’omnipotence, et le manque de lampes électriques, le sournois Tuky a marché, comme un renard, sinon comme un renardeau, furtivement derrière les joueurs de football pour leur lâcher une claque dans le dos, et leur tomber dessus en balançant des insultes.
Comme il ne se déplace jamais seul sans ses gorilles, la famille leur a confié le soin des ivresses de ce fils omnipotent, Tukito s’offre le luxe de frapper et menacer les joueurs sans rencontrer de représailles.

Et c’est le monde de ce petit caramel ruffian et querelleur qui continue encore abusé avec l’illusion qu’il peut l’emporter sur tout ceux qu’il rencontre. Ses actions nous rappellent ‘Gollum‘, la malheureuse, vénéneuse, difforme, et pestilentielle créature qui pourrissait les aventures des hobbitts dans ‘Le Seigneur d’anneaux’, de J.R.R. Tolkien.

Le plus triste dans ce lâche personnage est que son esprit est aussi infesté par le fétiche de la cruauté, cela lui plaît de partir dans sa camionnette verte avec vitres teintées pour aller voir comment ses policiers qu’il a corrompus frappent les gens humbles qui détruisent les affiches délictueuses qu’il a fait posé.

Comme le disait mon grand-père, ‘mais que le petite homme est mesquin !’”

Source : Vos El Soberano Tuky Bendaña Paga Policías para Golpear Resistencia !
Traduction : Primitivi