Evo Morales à Cop15 : Un référendum mondial doit définir les politiques pour préserver la planète et sauver l’humanité

Par des référendums sur le changement climatique, les peuples du monde doivent définir les politiques de préservation de l’environnement et affronter les menaces qui planent sur la survie de la planète, a déclaré jeudi le président Evo Morales Ayma.

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Par des référendums sur le changement climatique, les peuples du monde doivent définir les politiques de préservation de l’environnement et affronter les menaces qui planent sur la survie de la planète, a déclaré jeudi le président Evo Morales Ayma.

Avant l’article, la reproduction du communiqué du gouvernement bolivien, il est téléchargeable en fin d’article.

le document pdf peut être téléchargé en bas de l’article.

Pendant sa participation au Sommet sur le réchauffement climatique qui a lieu à Copenhague, le président Evo Morales a proposé l’initiative de mettre en place des consultations populaires (référendums) mondiales face au désaccord existant entre les leaders mondiaux. “Comme il n’y a pas d’accord et que de profondes différences idéologiques se maintiennent sur le choix du meilleur chemin pour affronter les menaces qui pèsent sur le monde, c’est précisément les peuples qui se mobilisent qui doivent fixer les politiques qui doivent être développées”, a-t-il dit.

Morales a commencé la consultation avec cinq questions qui doivent être prises en considération par les nations du globe “parce que c’est seulement avec la lutte des peuples que l’on va battre le capitalisme pour sauver l’humanité”.

Morales a affirmé que durant ces consultations populaires les citoyens appuieront ou repousseront les propositions et fixeront les lignes maîtresses à suivre par leurs gouvernements sur la préservation de l’environnement et les droits de la Terre-mère.

La première question proposée par le président pour le référendum est “si les peuples du monde sont d’accord bien qu’ils rétablissent l’harmonie par la nature en reconnaissant les droits de la Terre-mère.

La deuxième question est : “Êtes-Vous d’accord avec le fait de changer le modèle actuel de consommation et de gaspillage que soutient le système capitaliste ?”.

Le président bolivien a indiqué que la troisième question du référendum serait si le peuple “êtes-vous d’accord ou non avec le fait que les pays développés réduisent et réasborbent leurs émissions de gaz à effet de serre de manière locales pour que la température ne monte pas plus d’un degré centigrade”.

La quatrième question proposée par le président bolivien pour la consultation populaire demande si la population mondiale est d’accord ou non pour transférer tout ce qui est dépensé dans les guerres pour augmenter le budget de la défense contre le changement climatique.

Il n’est pas possible que plusieurs pays, comme les États-Unis, dépensent tant d’argent pour tuer et non pour sauver les vies, c’est une démonstration de l’incompatibilité de cette culture de la mort avec la culture de la vie que proposent les nations en voie de développement”, a fait remarquer le Chef d’État bolivien.

Il a souligné qu’il ne peut pas comprendre comment les États-Unis destinent de grandes quantités de son budget pour envoyer des troupes dans des pays pour y tuer des êtres humains. Il a fait part de sa conviction que devant ces excès “Toute nation a le droit de se défendre s’il q’avère qu’il y a une provocation”. Il a ajouté que l’envoi de troupes américaines en Afghanistan et l’installation de bases militaires en Amérique latine est “la meilleure forme d’exportation du terrorisme d’État”.

Morales a précisé qu’il est important de modifier cette manière de dépenser l’argent “pour l’investir dans la sauvegarde des vies et de la Terre et non à tuer l’humanité”.
Suivant les rapports provenant des États-Unis, le gouvernement de Washington aurait décidé d’accumuler, conjointement à d’autres nations industrialisées, environ 100 milliards de dollars jusqu’au 2020 pour affronter le réchauffement global et préserver l’environnement.

Le président bolivien est convaincu qu’au-delà des budgets et des ressources économiques, il faut en priorité définir une ligne idéologique destinée à préserver la nature et à établir une harmonie au sein de l’humanité dans la défense de la culture de la vie plutôt que de maintenir la culture de la mort.

Il a indiqué que la cinquième question du référendum mondial sur le changement climatique devrait être de savoir si la population est d’accord avec la création d’un Tribunal de Justice Climatique qui condamne ceux qui détruisent la Terre-mère.

“Quelqu’un doit juger les violations et les attentats contre la nature et cela doit précisément être un Tribunal de Justice climatique de l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui sanctionne les infractions et ceux qui ne respectent pas ou n’appliquent pas le Traité de Kyoto”, a souligné Morales après avoir fait implicitement référence à la non-application du traité par les États-Unis.

“Il est temps de se munir d’un organisme pour sanctionner les infractions et pour défendre la vie et l’humanité”, a-t-il dit.

Le président bolivien a fait remarquer qu’après avoir pris contact avec plusieurs présidents il est arrivé à la conclusion que rien ne va être résolu durant ce forum étant donné les différences idéologiques et de concept, parce que “les peuples du monde doivent s’organiser, prendre conscience, s’unir et être mobilisé pour en finir avec le capitalisme et sauver l’humanité et la Terre”.

Lien vers le référendum : http://portalmre.rree.gov.bo/cumbre/Referendum.aspx
Source : Derechos Madre Tierra Referéndum mundial debe definir políticas para preservar el planeta y salvar a la humanidad
Traduction : Primitivi



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